La Promesse d'une vie, drame australo-américain de Russell Crowe (2014- 1h58)

L'acteur principal est aussi l'auteur de son film. Une promesse faite à sa femme de retrouver ses fils restés pour morts en Turquie en 1915 et de les ramener sur leur terre natale, l'Australie. L'aventure est basée sur des faits réels. Raconter le film serait dévolier l'histoire. Non, là je veux seulement vous parler de l'acteur, puissant, déterminé, un brin timide qui fait la connaissance d'un gamin rusé d'Istamboul le menant à un hôtel, où sa mère se réjouit d'avoir enfin un client. Une femme qui attend son mari passé pour mort et dont le frère guette le moment d'en faire sa femme. C'est l'Orient, sa société, ses lois, ses traditions.Et lui arrive là, découvre la beauté du monde et croit que tout est possible. Il se rend compte de l'absurdité du conflit qui oppose les nations dans cette partie du monde et dans laquelle ses fils s'y sont lancés par idéal.Ca rappelle étrangement Sonate d'automne, mais là, le père va chercher ses fils. Si bien que sa détermination déconcerte les militaires qui reconstituent les dépouilles des soldats et leur donnent leur identité. La force du personnage, paysan dur à l'ouvrage, courageux, intelligent, qui se fie à son instinct car ce qu'il sait se situe dans un amour indéfectible pour ses fils qu'il a observés et éduqués dans l'idée d'une fraternité élevée au rang de valeur. Si bien qu'il rencontre des êtres qui vont lui vouer une réelle admiration, un respect certain et qui l'aideront à réaliser sa promesse. Mais je ne vous dis pas tout, car le dénouement est la cerise sur le gateau. Bon film.