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cinéma d'auteur
1 mai 2018

Sonate pour Roos.

Sonate pour Roos, drame de Boudewijn Koole, Pays-Bas, 2017, 1h30.

Une petite fille en robe blanche, joue du piano sur une scène. Ses doigts très longs sont comme des pattes d'araignée, assez impressionnants dans leur dextérité.

Une femme au volant dans un paysage de neige. Elle arrive quelque part en Norvège. Chez sa mère qui possède des chiens d'attelage. Les retrouvailles ne sont pas franchement chaleureuses. Le frère de Roos est pour sa part très content de la voir tout en lui reprochant de ne pas lui avoir dit au revoir la dernière fois. Son métier de photographe plaît bien à sa mère qui apprécie le livre que sa fille a publié.  Elle tente de lui annoncer sa maladie, mais recule le moment de lui dire. Rencontre des amis, renoue avec un ancien amant, se promène avec son frère qui la remercie pour le formidable cadeau qu'elle lui a fait : un appareil à capturer les sons. Il l'entraîne dans une caverne creusée dans la glace où il a installé tout un studio de prise de sons qui capte les bruits de la nature environnante, le vent, l'air, les gouttes d'eau qui ruissellent le long des stalactites, le cri des animaux, etc, pour donner un opéra de la nature. Une vraie merveille. 

La mère, la pianiste, joue pour une assemblée d'amis réunis chez elle. Merveilleux Schubert. Un enchantement. La fille ne sait pas quand elle va lui annoncer la nouvelle pour laquelle elle est venue. Attend-elle de l'affection ? Elle reproche à sa mère de ne l'avoir jamais aimée, ni prise un seul jour de sa vie. C'était ton choix que de partir avec ton père lui réplique-t-elle. J'avais 8 ans ! Elle lui dit aussi que son père avait raison de l'avoir trompée et se reçoit une gifle. La mère est rude, elle entraîne ses chiens. Puis elle emmène sa fille faire un tour. Un jour, elle lui dit sa maladie. La mère raconte alors son enfance, le piano, les tournées mondiales, mais n'explique pas la séparation. Puis, elle l'emmène en traîneau, loin dans la nature, la fille descend et part au loin mourir sûrement. Elle a un dernier mot : dis au revoir pour moi à mon frère.

Film lent, sur la difficulté des relations entre mère et fille, sur la culpabilité, la souffrance.

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