Soeurs d'armes, film de guerre de Caroline Fourest, France, 2019, 1h52.

C'est d'abord un village Yezidi tranquille, un champ de coquelicots où jouent une soeur avec son grand frère et le petit. Au village, le père et la mère. Soudain un garçon débouche de la rue et avertit que Daech arrive avec ses fous tueurs dont il faut se protéger. Les habitants comprennent très vite qu'ils ne vont pas s'en sortir, les hommes sont alignés et tués, les femmes triées et réparties par autocar et le village brûlé. La jeune fille est vendue à un lieutenant du commandant, un européen anglais, sanguinaire, qui a droit de vie et de mort sur elle. Cet homme partage une maison avec un autre couple dont la femme ne supporte plus cet Anglais et sera complice de son évasion. La jeune fille réussit à rejoindre les combattantes, s'intégre au groupe et part au combat. Son but : récupérer son petit frère qui a été enrolé et manipulé par le chef de Daech. Entre temps, elle revoit da mère et son frère dans un camp de réfugiés. Elle repart au combat. Ces femmes ont un entraînement sérieux, militaire, par des hommes de leur clan qui les respectent. Dans leur rang on trouve une Palestinienne, une juive, une algérienne entre autres. Elles portent sur elle une balle qu'elles se réservent au cas où elles seraient prises par l'ennemi pour éviter les tortures. C'est le cas de l'une d'elle qui est coincée dans une opération et se retrouve face à Daech. Elle se tue avec une grenade. Mais le combat continue jusqu'à trouver le commandant qui sera exterminé en ayant auparavant demandé au petit frère de se faire exploser avec sa ceinture. En revoyant sa soeur parmi les combattante, il ne déclenche pas la bombe. 

Film fort où les femmes sont sublimées.