OH LUCY, fiction, de la réalisatrice Atsuko Hirayanagi, Japon-EU, 2017, 1h35.
Sous la timidité se cache une envie de vivre formidable. C'est ce que vit le personnage de Setsuko, une femme à la vie solitaire et sans émotion, qui travaille dans un bureau où tous ses collègues sont très passifs, obéissants. Et puis, il y a sa nièce Mika qui un jour lui dit d'aller prendre des cours d'anglais qu'elle a payés et qu'elle ne peut plus suivre et lui en fait cadeau. D'abord stupéfaite par la proposition, Setsuko y va et trouve là une ambiance dont elle ne pouvait soupçonner l'originalité : un professeur américain lui propose de se décontracter avant de passer au cours par des accolades, gestes inexistants dans l'espace public japonais, et encore moins avec des étrangers.De plus, il l'affuble d'une parruque blonde et l'appelle Lucy. Elle se laisse faire et y trouve un bonheur qu'elle n'aurait pas imaginé. L'anglais lui apparaît donc comme une langue formidable. Cependant, le professeur un jour n'est plus le même,remplacé par un Japonais. Elle n'arrive pas à se concentrer, tellement déçue de ne plus voir l'américain dont elle est tombée amoureuse. Elle va revoir sa nièce Mika pour lui dire qu'elle arrêtait le cours mais ne la trouve pas. On lui dit qu'elle était partie pour l'Amérique. Du coup, elle décide de partir, donne sa démission à son boulot et s'embarque avec sa soeur pour retrouver John, le professeur. Quand elle le trouve, il a été largué par Mika, il n'est pas dans la meilleure des formes, n'est plus le brillant professuer qu'elle a connu. Setsuko croyant la place libre essaie de se "placer". John la rejette et là, elle comprend que l'amour n'est pas au rendez-vous.