Faute d'amour, drame de Andrei Zvyagintsev, Russie, 2017, 2h08.
Un enfant mal aimé, ou pas aimé du tout, des parents qui se détestent et regrettent d'avoir eu cet enfant. Chacun refait sa vie et ne s'occupe plus de lui. La violence de leurs rapports est telle que le gamin n'en dort pas et pleure jusqu'au jour où il disparaît. Alertée par la directrice de l'école qui s'inquiète de l'absence prolongée du garçon, la mère comprend sans doute la souffrance de l'enfant. Le père à son tour semble perturbé au point de s'intégrer dans des équipes de recherche qui existent pour ce genre de cas. La police n'est pas affectée par ce cas de disparition et pense d'abord à l'assassinat du garçon avant la fugue qui serait la cause de sa disparition. Bref, on assiste à la violence des rapports entre les gens en Russie et ça fait froid dans le dos. La première partie du film montre les rapports amoureux qu'entretiennent les parents chacun de leur côté et on se demande quand va être traité le cas de l'enfant. Un montage bizarre. La fin : chacun a refait sa vie, le mari rejette le nouvel enfant qui est né, la femme est avec son nouveau mari sans être marquée par la disparition quasi certaine de son enfant.