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cinéma d'auteur
28 juin 2016

LE LENDEMAIN, de Magnus Von Horn.

LE LENDEMAIN, drame de Magnus Von Horn, suédois, 2015, 1H.

Un jeune homme fait sa valise, une femme lui dit "ça ira" pour lui dire au revoir. Le jeune passe un sas et on comprend qu'il sort d'un lieu d'incarcération. Un homme l'attend, son père. Ils rentrent à la ferme. Des regards suspicieux l'accueillent, mais il essaie de ne pas en tenir compte. Son petit frère lui avoue le bonheur qu'il a de le retrouver. Le retour est pourtant difficile, les repas ne se passent pas sereinement même si aucune parole n'est échangée, la tension entre le père et le fils diminue en le mettant au travail de la ferme, sur un tracteur, il apprend à labourer. On comprend que le père est seul à élever ses deux fils et que rien n'est simple comme lui apprendre à se tenir correctement à table, ce qui met le jeune mal à l'aise, le père en colère. Le fils ne répond pas. Il a appris à ne pas riposter. Au supermarché, les courses en famille tournent mal : le fils rencontre une femme qui veut lui faire la peau. Il se laisse taper dessus. Le père intervient. Reprise du travail à la ferme, scène avec le père, il part en mob, s'introduit dans une maison, dans la chambre d'une jeune fille, se couche sur son lit. Il s'enfuit à l'arrivée de la mère, sortie remarquée par une voisine qui se trouve être une des filles de sa classe. Reprise de l'école : personne ne veut le voir dans la classe : il a tué une de leurs amies, et même s'il a payé en faisant de la prison, rien ne s'efface.

Ainsi le film annonce-t-il un degré de violence qui ne cesse pendant la durée du film à partir de cet instant. Ne répliquant pas aux gestes et coups, les autres jeunes vont jusqu'au bout de leur haine. 

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