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cinéma d'auteur
15 novembre 2015

Bad Boy Bubby

Bad Boy Bubby, comédie de Rolf de Heer, Australie, 1993-1H54. Réédition.

Le héros joué par Nicolas Home a par son oeil droit un peu de Jack Nicholson, trop beau. Un peu dissonant, trop grand aussi. Bon, le film est carrément déjanté. Deux parties nettes. La première est sur l'enfance de Bubby qui dure 35 ans, enfermé par sa mère qui le garde pour elle, intimement pour ne pas dire plus, en fait son compagnon, pour être polie, et lui interdit de sortir, sinon, il ne pourrait pas respirer sauf avec un masque à gaz. Il n'a jamais manifesté l'envie d'en avoir un. Grand enfant stupide, il chasse les souris, regarde sa mère se laver devant lui, se fait laver par elle de la tête aux pieds qui abuse de lui autant qu'elle veut. Elle le qualifie de good boy Bubby selon ce qu'il lui prodigue, ou de Bad boy Bubby selon ce qu'il ne peut retenir lorsqu'elle lui interdit de bouger de sa chaise le temps de son absence. Pas de livre ni télé, ni journaux n'entrant dans cette cave située dans une friche industrielle à l'orée de la ville sans doute. La mère va faire des courses avec un masque à gaz (du moins pour franchir la porte et la refermer à clé). Après, on se doute bien qu'il n'y a pas de danger tel qu'elle lui en faisait le tableau. Bubby a un chat, qu'il a mis en cage et dont il a fait son soufre douleur, lui interdisant de chasser les souris à sa place. Un jour, il prend un film plastique et entoure cette pauvre bête qui meurt forcément. Arrive là-dessus, son père, un homme qu'il ne connaît pas, et sa mère est tellement contente de le revoir qu'elle se désintéresse de Bubby au point qu'il s'en rend compte et lui vient l'idée de franchir la porte que ses parents ont laissé ouverte ! Il sort, ahuri de voir la vie. Il revient et casse tout. Ses parents rentrent, bourrés comme des coings. Ils les enveloppent de film plastique. Ils meurent et les laissent là pour partir ensuite vers sa vie.  Deuxième partie : la nouvelle vie de Bubby, entre animalité et extravagance. Allez voir ce film tragique et complètement original. On ne se lasse pas des aventures de Bubby qui ne recherche que l'amour et la femme aux gros seins. Dans la foulée, il rencontre un groupe de rock.

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